La comparaison de la courbe de Laffer entre pays développés et en voie de développement montre que ces derniers exhibent des caractéristiques propres. La taille de l’économie informelle rapportée au PIB réduit la base fiscale et donc les recettes fiscales que le gouvernement peut collecter. Le modèle de base génère des résultats contre-intuitif (des extrema de taux et de recettes supérieurs pour les pays émergents) qu’on explique par les écarts de calibration de paramètres et de variables à l’état stationnaire. De plus, ces pays font face à des coûts de collecte d’impôts qui sont supérieurs à ceux des pays développés, réputés pour leur système fiscal plus efficient. En combinant les deux aspects, nous arrivons à recréer une courbe de Laffer centrée à gauche et plus plate que celle des pays développés.