Au Chili, la littérature empirique étudiant les effets dynamiques de la politique fiscale et des multiplicateurs fiscaux, utilisant des modèles d’autorégression vectoriels linéaires, n’est pas d’accord sur les effets de dépenses publiques et des impôts sur le PIB. Dans ce papier, nous apportons de nouveaux éléments à ce débat. Nous incluons la dimension non-linéaire de modèles d’autorégression vectoriels pour répondre si l’état, « serré » ou « normal », de l’économie chilienne, affecte l’efficacité de politique fiscale. Dernier, basé sur le cadre non-linéaire nous mettons en doute si la politique monétaire a une influence sur la taille de multiplicateurs fiscaux. Nous constatons que : (i) une fois l’utilisation des mêmes données trimestrielles, la taille de multiplicateurs fiscaux varie non seulement selon la stratégie d’identification et le modèle d’autorégression vectoriel linéaire utilisé, mais aussi avec les définitions de dépenses publiques et d’impôt considéré; (ii) le multiplicateur de dépenses publiques non-linéaire diffère, étant de l’unité dans le régime « serré » et autour-0.5 dans le régime « normal »; (iii) dépenses publiques et des multiplicateurs fiscaux non-linéaire sont plus petits quand la politique monétaire est prise en compte, qui influence l’efficacité de politique fiscale.