Nous proposons un modèle de consommation de biens verts en incertitude, dans lequel nous considérons les biens verts comme des biens publics impurs et analysons la statique comparative de la consommation verte. Nous considérons que l’efficacité environnementale des biens verts est incertaine et nous modélisons donc l’incertitude grâce à des perceptions du risque, notamment la confiance (défini comme une croyance sur la véracité de l’information disponible) et le pessimisme/optimisme (qui représente l’estimation de probabilité du consommateur sur la réalisation du pire évènement possible lors de la consommation de biens verts). Nous étudions leur impact respectif sur la consommation de biens verts, et considérons des individus avec des croyances hétérogènes. Le pessimisme a un impact négatif sur la demande en biens verts, tandis qu’une augmentation de la confiance n’implique pas nécessairement une augmentation de la demande, elle va dépendre du niveau de pessimisme du consommateur. Nous déterminons l’impact de l’incertitude à l’équilibre et le niveau socialement optimal de contributions privées volontaires, en démontrant que la consommation verte diminue avec le pessimisme à l’équilibre. Tandis que, à l’optimum, une augmentation du pessimisme va diminuer les contributions individuelles pour les pessimistes et les optimistes. Nous trouvons aussi que la sous-optimalité de l’équilibre de Nash, en présence d’un bien public impur, n’est pas toujours vraie.