La gouvernance imparfaite dans les pays émergents contribue à exacerber leurs fluctuations macroéconomiques. Ce papier propose d’introduire des interactions stratégiques entre des biens publics et privés pour établir le lien entre rigidités nominales et gouvernance imparfaite. Le gouvernement est modélisé comme un producteur de biens publics, qui exhibe une relation d’agence avec les ménages, ce qui résulte d’une perte de bien-être pour ces derniers. Le gouvernement fait également face à une courbe de Laffer sous-optimale, dûe au coût additionnel à collecter ses taxes. La gouvernance imparfaite a également un impact adverse sur les termes de l’échange, puisqu’elle introduit des distorsions sur les prix domestiques en comparaison avec ceux des biens importés.