Cet article examine l’efficacité des politiques publiques visant à promouvoir une alimentation « saine » dans l’environnement familial afin de prévenir les maladies liées à l’alimentation qui pourraient être les conséquences de l’obésité ou du surpoids chez les enfants. Nous étudions théoriquement l’efficacité de politiques standard telles que la taxation des biens « malsains » et l’utilisation du nudge dans un cadre où les parents ont des perceptions erronées des effets de la consommation alimentaire sur la santé future de leurs enfants. Nous constatons qu’en raison de la mauvaise perception qu’ont les parents des conséquences à long terme de leurs habitudes de consommation sur la santé future de leurs enfants, la solution du choix individuel est non optimale. Nous montrons qu’une politique simple consistant à taxer la consommation de produits « malsains » n’est qu’un optimum de second rang. Nous constatons également que le nudge ne garantit pas la possibilité d’atteindre l’optimum de premier rang. De plus, nous trouvons que la politique mixte permet de fixer la taxe à son niveau le plus bas pour atteindre au moins les niveaux socialement optimaux de consommation familiale de biens « saine » et « malsaine ».