Cet article examine la relation non linéaire entre les infrastructures et le Taux de Change Effectif Réel (TCER) pour un échantillon de 31 pays sur la période 1973-2014. Nous montrons, en appliquant un modèle de régression en panel à transition lisse, qu’il y a un impact non linéaire de la Capacité de Production d’Electricité (CPE) et des télécommunications sur le TCER. Lorsque le réseau n’est pas achevé ou que le stock d’infrastructures est faible, une augmentation de la CPE et du stock de télécommunications déprécie le TCER, tandis que la dépréciation supplémentaire est plus faible ou nulle une fois le réseau totalement établi. Enfin, en ce qui concerne la qualité du réseau électrique, nous montrons que des pertes de puissance électrique plus élevées sont associées à une dépréciation du TCER qui est particulièrement forte lorsque celles-ci sont plus élevées.