Dans un environnement en économie ouverte, la nouvelle courbe de Phillips devient sensible à la dynamique des échanges extérieurs. Ceci est particulièrement le cas dans les pays émergents, qui sont généralement des petites économies ouvertes. Nous nous efforçons dans ce papier de corriger des limites de modélisation dans la littérature en introduisant des rigidités réelles, et en formulant un biais domestique endogène. Notre modèle est basé sur la synthèse néo-keynésienne, et introduit les modifications suivantes: une variable d’ouverture sur le commerce mondial qui remplace le biais domestique constant. Des coûts réels d’ajustement qui affectent les décisions de production des firmes domestiques, des interactions stratégiques entre ces dernières et leurs concurrentes étrangères. On propose également une formulation du critère de bien-être agrégé, qui dépend à la fois du degré d’ouverture et du pouvoir de marché des firmes.