Le document examine dans la mesure les réformes structurelles ont un impact différent sur le revenu disponible ajusté des ménages (AHDI) différent de l’impact sur le PIB, notamment sachant que, si ce dernier est actuellement utilisé comme base pour le cadre du Département des affaires économiques de l’OCDE servant à évaluer l’effet des réformes des politiques structurelles, le premier est sans doute une meilleure mesure du bien-être. Les principales conclusions suggèrent qu’il existe effectivement un certain nombre de politiques structurelles pour lesquelles les effets à long terme sur le PIB et l’AHDI sont proportionnellement différents, de sorte que les variations en pourcentage des deux agrégats sont significativement différentes à la suite d’une réforme politique. Certaines politiques structurelles, généralement celles dont le mécanisme de transmission dépend principalement de la productivité et de l’intensité capitalistique (y compris les réductions de l’impôt sur les sociétés et les politiques de stimulation de la R&D des entreprises) ou qui peuvent affaiblir le pouvoir de négociation des travailleurs (par exemple un assouplissement de la législation de protection de l’emploi), ont des effets positifs à long terme plus faibles sur l’AHDI que sur le PIB. D’autres politiques de réforme structurelle (y compris les prestations familiales en nature, les prestations familiales en espèces et les réductions du coin fiscal sur le revenu) ont un effet amplifié sur l’AHDI, de sorte qu’à la suite d’une réforme politique, les variations en pourcentage à long terme de l’AHDI sont plus importantes que celles du PIB. Le recoupement de l’analyse du document avec les priorités de réforme précédemment identifiées dans l’exercice de surveillance régulier de l’OCDE Objectif croissance suggère que l’augmentation des dépenses consacrées à la garde d’enfants et à l’éducation de la petite enfance pourrait utilement faire partie de tout train de mesures visant à faire face à la ‘crise du coût de la vie’ à laquelle sont actuellement confrontés de nombreux ménages de l’OCDE.