Cet article étudie l’impact de l’introduction d’un mécanisme de décision « bien-êtriste », c’est-à-dire fondée sur une analyse du bien-être des agents, pour déterminer la politique mise en oeuvre par les juridictions en matière de choix du taux de taxe et du montant de l’allocation à redistribuer. Les deux fonctions de bien-être social étudiées sont le maximin et l’utilitarisme. La conclusion principale de cet article est que, lorsque les juridictions peuvent distribuer une allocation à ses habitants, la formation de la juridiction endogène est plus sélective avec les gouvernements locaux maximin qu’avec les gouvernements locaux utilitaires. L’effet de cette indemnité est remarquable, car la formation endogène de juridictions, en l’absence d’une allocation, est, en termes de propriétés ségrégatives, entre les deux approches bien-êtristes prises en compte dans cet article. Ainsi, cet article est que la lutte contre les inégalités (objectif prioritaire des gouvernements maximin) favorise grandement la ségrégation, alors que les gouvernements utilitaristes diminue les propriétés ségrégatives de la formation endogène de juridiction.