[fr]Ce texte a été écrit en mai 2004. Il intervient dans le débat sur l’économie des Conventions amorcé par deux jeunes chercheurs régulationnistes avec un exposé critique au colloque <> de décembre 2003 (Amable et Palombarini, 2003). Leur communication remaniée a été publiée deux ans plus tard aux éditions Raisons d’agir (Amable et Palombarini, 2005). A la demande des auteurs, Olivier Favereau a entre-temps mis par écrit la réponse qu’il leur a été faite au cours du colloque (Favereau, 2004). Ces derniers ont ensuite réagi par une courte note (Amable et Palombarini, 2004a). Le présent texte intervient précisément à cette étape du débat. Il a fait l’objet d’une réponse directe de la part des auteurs (Amable et Palombarini, 2004b) et s’est trouvé cité dans la version publiée de leur critique (Amable et Palombarini, 2005). J’ai depuis mené à terme une thèse de doctorat consacrée aux possibilités d’articulation entre l’économie des Conventions et la Théorie de la Régulation autour de la question du changement institutionnel (Bessis, 2006). Celle-ci peut être lue comme une réponse, moins directe mais plus étayée, aux critiques formulées par les deux auteurs ainsi qu’à leur diagnostic d’un <> entre ces deux grandes approches hétérodoxes. Ainsi le présent texte formule pour la première fois plusieurs des intuitions que j’ai depuis interrogées et développées dans ma thèse. Aussi peut-il être pris aujourd’hui comme un préambule à ce travail.[/fr]