Doctorant à l’Université Paris-Nanterre et à la Chaire Economie du Climat, mon travail porte sur le recours au brevet dans le cadre des politiques environnementales. Celles-ci comptent parmi leurs objectifs d’orienter les investissements vers des technologies bas-carbone. Qu’il soit utilisé ex-post comme mesure de l’innovation ou promu ex-ante pour inciter à l’effort de recherche dans les technologies vertes, la pertinence du recours au brevet implique une relation positive entre brevet et progrès technique. Or, les utilisations du brevet à des fins stratégiques peuvent mener à une certaine déconnexion entre ces deux éléments. Ce travail vise, à partir de mesures objectives du progrès techniques, à explorer ce lien au travers d’une application aux énergies renouvelables.