Ce texte cherche à expliciter la nature monétaire de l’économie capitaliste, en partant d’une économie walrassienne (ni monétaire ni capitaliste) et en aboutissant à une économie keynésienne. D’abord on introduit la monnaie comme unité de compte, équivalent général et support généralisé de dépense autonome, ce qui structure une économie monétaire des marchés. Ensuite on restreint la capacité de dépense autonome en la réservant aux seuls capitalistes, les salariés étant définis par leur « dépendance monétaire ». Enfin on introduit la logique d’accumulation (AMA’), en s’interrogeant sur son animation par le désir d’argent.