La polémique récente autour de l’utilisation du glyphosate illustre un certain écart entre les choix politiques de prévention et l’attitude adoptée par les agents. D’un côté, les partisans de son utilisation soulignent des expositions réduites et, ainsi, un faible impact sanitaire sur les récoltes en s’appuyant sur le rapport 2016 de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) concluant comme improbable la cancérogénicité pour l’homme. De l’autre côté, les associations de protection de l’environnement souhaitent l’interdiction au sein de l’Union Européenne de cet herbicide en se basant sur les travaux des experts pour le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classifiant cet herbicide « cancérogène probable » en 2015…