Unité mixte de recherche 7235

Bas salaires et qualité de l’emploi : l’exception française ?

Edité par Eve Caroli et Jérôme Gautié Editions Rue d'Ulm - septembre 2009 Collection : du Cepremap

Les pays industrialisés avancés ont connu de profondes mutations économiques au cours des vingt-cinq dernières années : globalisation croissante, déréglementation de nombreux secteurs, diffusion de nouvelles technologies et formes d’organisation du travail… Ces mutations se sont traduites par une pression concurrentielle accrue sur les entreprises, qui ont été amenées à modifier radicalement leur mode de gestion, et notamment la gestion de leur main-d’œuvre. Quelles en ont été les conséquences pour les travailleurs peu qualifiés et peu rémunérés ?

Si beaucoup de travaux traitent des répercussions de cette évolution en termes de niveau d’emploi et de chômage, c’est à la qualité de l’emploi que l’on s’intéresse ici. Cette qualité renvoie, au-delà de la seule rémunération, à l’ensemble des conditions de travail. Le cas français est situé par rapport à celui d’autres pays européens (Allemagne, Danemark, Pays-Bas et Royaume-Uni) et des enquêtes de terrain ont été conduites de manière approfondie dans six secteurs : l’industrie agroalimentaire, les hôpitaux, les hôtels, la grande distribution, les centres d’appel et l’intérim.

Il en ressort que si, en France, la part des travailleurs à bas salaire est relativement faible, leurs conditions de travail sont particulièrement dures. Cette spécificité découle de notre modèle de régulation du marché du travail : les règles juridiques sont nombreuses (du smic à l’encadrement des contrats temporaires), mais les contre-pouvoirs effectifs sur les lieux de travail sont insignifiants dans beaucoup de secteurs. Cela tient pour l’essentiel à la faiblesse et à la division des syndicats, mais aussi à un niveau de chômage élevé qui contribue à saper le pouvoir de négociation des travailleurs les plus vulnérables.

AGENDA

mardi 26 septembre 2023

Recherche et Economie et Socioéconomie Politique, des Institutions et des Régulations (RESPIR)

André Orléan (EHESS)

ATTENTION : exceptionnellement, le séminaire aura lieu en G 301-302 et non en G614b

Valeur et monnaie: une approche institutionnaliste

jeudi 28 septembre 2023

Lunch

Philippe POINSOT

Quels sont les gagnants et les perdants des réformes de la fiscalité locale en France ? Une évaluation de la suppression de la CVAE

jeudi 28 septembre 2023

Développement Durable Environnement et Energie (DDEE)

Romain Espinosa (CIRED)

Salle 614B de 11h – 12h

The Animal Welfare Levy

jeudi 5 octobre 2023

Groupe de travail Economie Comportementale

Aurélie Bonein (Université de Rennes 1, CREM)

TBA

jeudi 5 octobre 2023

Doctorants

Himani Pasricha

The impact of climate variability on internal migration in Thailand.

dimanche 8 octobre 2023

Professeurs invités

Fayçal Hamdi

dimanche 8 octobre 2023

Professeurs invités

Tobias Kretschmmer

lundi 9 octobre 2023

Professeurs invités

Alain Guay

Inscription aux Newsletters