On se propose de montrer, dans cet article, que la non-prise en compte des coûts de défrichement ne permet pas de construire une dynamique de l’extension des terres cultivées lorsque la pression de la demande des produits de l’agriculture voudrait qu’il faille consacrer aux activités agricoles une part croissante des terres disponibles. Nous montrons aussi que la pertinence des prédictions d’un modèle statique, quant à l’extension maximale de cette partie du territoire qu’il convient de mettre en culture, dépend fortement des caractéristiques de cette fonction de coûts de défrichement.