Le débat d’actualité concerne la place occupée par les modèles non-linéaires au sein des formalisations des séries financières. Pour justifier la non-linéarité inhérente à la dynamique de ces séries, nous explorons les effets de la microstructure du marché financier et les enseignements de la théorie de finance comportementale (i.e. coûts de transaction, asymétrie d’information, hétérogénéité des intervenants sur le marché, mimétisme). Nous montrons que la présence de coûts de transaction dissuade l’arbitrage, constitue une source de non-linéarité présente dans la dynamique des prix des actifs financiers et qu’en présence de ces frais, l’ajustement des prix n’est ni continu, ni linéaire.