L’analyse économétrique menée sur un échantillon d’entreprises industrielles algériennes, a permis de mettre en évidence trois résultats robustes qui demeurent significatifs et stables après ajustement par différents indicateurs. Les dépenses de R&D, le capital humain et les compétences de la firme expliquent de manière significative les différences de l’engagement dans l’activité l’innovation. La taille de l’entreprise ne semble pas être un facteur déterminant de l’innovation. Le résultat original de cette étude est que le développement de différentes compétences de la firme a été provoqué, non seulement par un effort endogène mais aussi par, un choc exogène résultant de l’application du programme de mise à niveau soutenu par des financements de la Commission Européenne.