L’espace urbain, agglomération concentrique qui se dilate, se contracte se reproduit, est il la solution d’un système différentiel ? La géométrie urbaine provient-elle de mutations « chaotiques », de quartiers se clônant, s’agrègeant en imprimant leur métrique à l’espace
? Dès lors, qu’est-ce qui lui confère sa finalité propre ? Hier le centre décidait, aujourd’hui la périphérie, demain ni l’un ni l’autre, la décision serait comme emboîtée. Il reste que
des logiques fonctionnelles et territoriales se conjuguent et nécessitent un recadrage du développement local, un nouveau mode de régulation : la Planification décentralisée. Rien
ne garantit cependant, que ce nouvel espace pertinent soit, collectivement inscrit dans le mental des acteurs locaux, une fois agrégé par les outils d’économie publique. Ainsi appréhendé sous toutes ses modalités, l’espace géométrisable et finalisable devient l’entité théorique d’une possible Théorie générale.