Cet article présente un aperçu de la littérature théorique et empirique sur la formation endogène de juridictions. Selon les historiens et les spécialistes des sciences sociales, le regroupement humain est défini comme une «fusion d’individus semblables qui souhaitent vivre ensemble afin de satisfaire certains besoins tels que la sécurité et de sondage leurs talents afin de rendre la vie plus facile». On suppose que le premier regroupement humain a eu lieu pendant le paléolithique. Les premières communautés étaient composées de chasseurs nomades, qui devaient se déplacer fréquemment pour trouver des aliments et survivre: à leur tour, chaque individu s’occupe du groupe tandis que les autres se reposent. De telles communautés peuvent être considérées comme des clubs, puisque la garde est un service non rival et exclusif. Bien que certains regroupements humains puissent être involontaires (comme l’esclavagisme), ou volontaire, mais pour d’autres motivations que de produire un bien (par exemple, les personnes vivant près d’une rivière pour profiter de la proximité de l’eau), ce document traitera exclusivement de la volonté regroupant ce qui vise à produire un bien collectif, c’est-à-dire un bien qui peut être consommé de manière égale par toute personne appartenant à la communauté.