Nous étendons l’analyse de Ball(2000) sur les anticipations quasi-rationnelles. Nous montrons que l’utilisation de ce type d’anticipations génère une erreur de prévision supplémentaire significative. La magnitude de cette erreur dépend toutefois du régime monétaire. Contrairement à ce qu’avance Ball, ce schéma d’anticipations ne permet pas de restaurer la validité empirique de la courbe de Phillips de néo-keynésiens, mais simplement à la version particulière du modèle de Taylor (1980). Le modèle standard de Calvo (1983) est en effet rejeté à la fois sous anticipations rationnelles, et également sous anticipations quasi-rationnelles.