Nous montrons à l’aide de tests de racines unitaires de seconde génération en panel, de cointégration et de causalité à la Granger que bien que la crise financière ait augmenté l’aversion au risque des investisseurs, elle n’a pas entraîné la disparition des comportements spéculatifs sur les marchés de produits dérivés. Au contraire, les mesures de soutien au secteur bancaire ainsi que les plans de relance ont fourni des opportunités de spéculation sur la dette souveraine à certains investisseurs à travers le marché des CDS.
Ainsi cet article soutient les initiatives actuelles de renforcement de la régulation prudentielle de ces marchés entreprises par les membres du G20 et du forum pour la stabilité financière.