Depuis les années 1970, la dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures a augmenté de manière
considérable. Ce secteur représente plus de 40 % de son PIB sur la dernière décennie. Ce pays
est marqué par plusieurs symptômes liés au Dutch disease (désindustrialisation importante,
hausse des prix des biens non échangeables…) et à une absence structurelle de diversification
de ses exportations. De plus, la gestion institutionnelle des revenus des hydrocarbures souffre
d’un manque de vision stratégique, de l’absence de transparence et d’un cadre juridique
instable. Pour profiter pleinement de la manne financière liée aux booms pétroliers, l’Algérie doit
oeuvrer à une double diversification économique et politique, seule garante d’une croissance
durable et d’une stabilité sociale.