Ce travail part du postulat selon lequel les échanges de biens manufacturiers entre les pays est un moyen imparfait de transfert technologique en absence d’une capacité d’absorption des économies locales. Il vise ensuite à caractériser statistiquement les échanges de biens entre la Chine et les pays africains avec un accent mis sur le cas de l’Algérie. Pour cela, il explore sur une période de 46 ans les données décrivant les échanges de 71 groupes de produits. Ces produits sont analysés en les regroupant selon leur intensité technologique. La possibilité d’un transfert technologique est interprétée en utilisant la grille d’analyse développée.