Ce papier est basé sur une exploitation de l’analyse « structurelle – résiduelle » qui permet de préciser la position économique du territoire, le « fait local, régional » au regard de la dynamique d’ensemble. Le fait territorial cristallise un ensemble de facteurs tels les politiques locales, les stratégies de firmes, les phénomènes d’agglomération et d’attractivité et, réciproquement, les contraintes externes et leur impact sur cette dynamique (complexité ou tectonique des territoires). Appliquée tout d’abord au niveau des régions françaises, la méthode associe aux « effets géographiques » différents paramètres de mesure de certaines dimensions économiques de ces territoires. Au travers du cas de l’Ile-de-France et de certains de ses sous-espaces, il s’agit de repérer la diversité des dynamiques locales. Ceci suggère que les performances macro-régionales cristallisent des dynamiques contrastées éventuellement divergentes et susceptibles d’être associées à des stratégies d’entreprises et à certaines politiques locales.