La dynamique ricardienne décrit la substitution d’une nouvelle méthode marginale à une autre quand la demande augmente. Le procès d’extension ou d’intensification autorise des changements spasmodiques des prix et des rentes mais est continu du côté physique. Nous montrons l’existence d’équilibres non ricardiens, pour lesquels l’un des biens n’est pas produit par une méthode marginale. La bonne marche de la dynamique exige que la nouvelle méthode satisfasse une condition de productivité qui s’exprime sous forme algébrique. Nous dressons un parallèle entre la dynamique ricardienne et le fonctionnement d’un algorithme de Lemke pour les problèmes de complémentarité linéaire.