La flexicurité est aujourd’hui au cœur des débats sur les réformes de l’Etat social. A l’arrière plan, il y a deux présupposés : la mobilité serait la nouvelle donne des carrières et la nouvelle qualité du travail. Cet article questionne ces deux idées reçues, en apportant de nouvelles données empiriques au débat, à partir d’une enquête originale, la partie biographique de l’enquête « Histoire de vie » (INSEE). Au vu des résultats de cette étude, sont ensuite discutées quelques pistes de réformes pour l’Etat social, en présentant notamment une perspective conventionnaliste.