Parce que les ressources gouvernementales en Afrique sont parfois limitées, les communautés sont souvent laissées en charge de la gestion de leurs propres écoles. Dans cet article, nous utilisons les données Afrobarometer pour tester le rôle du capital social et la division ethnique dans la détermination de la qualité des écoles. Nous mesurons le capital social par le niveau moyen de confiance et la division ethnique via un indice de fragmentation ethnique. Nous résolvons les problèmes de causalité entre la confiance et la qualité des biens publics à l’aide des informations historiques sur les modes d’établissement de groupes ethniques en Afrique sub-saharienne: on obtient des mesures de confiance héritée ethnique que nous utilisons comme un instrument pour la confiance. Pour répondre aux préoccupations concernant le tri résidentiel endogène, instrument de nous fragmentation ethnique par la densité de la population initiale de patrie historique ethniques. Nous trouvons qu’une augmentation d’un pour cent du niveau local de confiance augmente la qualité de biens publics locaux par 0,2 à 1,14 pourcent. Après avoir contrôlé la confiance, nous constatons que la fragmentation ethnique ne joue qu’un rôle marginal.