La soutenance aura lieu le lundi 10 juillet prochain à 14 heures, au bâtiment Pierre Grappin (B) – salle B015 (René Rémond).
Sous la direction de :
Laurence SCIALOM, Professeure à l’Université Paris Nanterre
Membres du jury :
Présidente : Cécile COUHARDE, Professeure à l’Université Paris Nanterre
Rapporteur : Laurent LE MAUX, Professeur à l’Université de Bretagne Occidentale
Rapporteur : Jean-François PONSOT, Professeur à l’Université Grenoble Alpes
Examinatrice : Jézabel COUPPEY-SOUBEYRAN, Maîtresse de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Examinateur : Cédric DURAND, Professeur associé à l’Université de Genève
Examinateur : Clément FONTAN, Professeur associé à l’Université Catholique de Louvain,
Résumé de la thèse :
Depuis quelques années, les banques centrales manifestent un intérêt croissant pour les dynamiques liées au changement climatique. D’une part, leurs missions de supervision financière les poussent à évaluer l’ampleur des risques financiers climatiques et d’encourager leur bonne intégration par les acteurs du marché. D’autre part, leur objectif de stabilité des prix les oblige à examiner les conséquences de ces dynamiques pour l’inflation et à repenser les canaux de transmission de leur politique monétaire. Pour autant, le phénomène de « verdissement » des banques centrales recouvre des réalités bien diverses. Ainsi, tandis que certaines banques centrales développent des politiques ambitieuses visant à réorientation les flux de capitaux de façon proactive pour faciliter la transition bas-carbone, d’autres demeurent entièrement indifférentes à ces questions. En cherchant à comprendre les déterminants ainsi que les conséquences de ce phénomène différencié, notre thèse vise à déplier l’économie politique du verdissement des banques centrales.
Mots clés :
banques centrales ; changement climatique ; transition bas-carbone ; économie politique ; économie institutionnaliste