La soutenance aura lieu le 6 janvier 2022 à 15h.
Sous la direction de :
Dominique Meurs, Professeur des universités
Membres du jury :
Bertrand Garbinti, Professor Ensae-Crest (rapporteur)
Eric Maurin, Directeur d’études EHESS-PSE
Roland Rathelot, Professor Ensae-Crest
Anne Solaz, Directrice de recherche Ined (rapporteure)
Résumé de la thèse :
Cette thèse étudie de façon empirique l’effet de la vie familiale sur l’offre de travail dans le contexte français. Elle comprend quatre chapitres indépendants, chacun consacré à un aspect précis de l’impact de la vie familiale sur les décisions d’allocation de temps au travail à l’extérieur du foyer. Le premier contribue à la littérature récente traitant de l’effet de la fécondité sur les revenus et l’offre de travail des mères en examinant l’hétérogénéité de ces effets le long de la distribution de leurs salaires potentiels. Le second cherche à déterminer si l’augmentation de la disponibilité de services de garde d’enfants abordables fournis par des crèches subventionnées par les pouvoirs publics, et donc la diminution du coût implicite du travail à l’extérieur du domicile, permet aux parents, et en particulier aux mères de jeunes enfants, d’augmenter leur offre de travail et leurs revenus. Le troisième se concentre sur les conséquences de la vie familiale sur les systèmes de santé, en quantifiant la contribution de la parentalité à la diminution de l’offre de travail des infirmières au long de leurs carrières. Enfin, le dernier chapitre explore comment un changement brutal et permanent, ici le licenciement d’un des adultes de la famille, affecte la structure de l’avantage comparatif intra-familial et se répercute sur les relations familiales et l’offre de travail des autres membres.
Mots clés : Inégalités de genre, offre de travail au sein de la famille, garde d’enfants, travail infirmier, licenciement économique.