Margaux Escoffier : Les déterminants des investissements dans les énergies renouvelables dans le cadre des politiques publiques de transition énergétique
La soutenance aura lieu le jeudi 17 juin 2021 à 9 heures (connexion à 8h50 dernier délai).
Si vous souhaitez assister à la soutenance en visio-conférence, il vous est recommandé d’installer l’application Microsoft Teams plutôt que de passer par le navigateur web car cela fonctionne mieux si l’application est installée (quand vous cliquez sur le lien, vous avez un écran qui apparait vous demandant comment vous souhaitez rejoindre la réunion : en installation l’application ou par le web, mieux vaut donc installer préalablement l’application).
Une fois, le logiciel Teams installé, il faudra créer un compte microsoft Teams. Le lien d’accès à la soutenance est le suivant :
Puis après avoir cliqué sur le lien, il sera nécessaire que vous cliquiez à nouveau sur « rejoindre la réunion ».
Pour ceux qui souhaitent assister à la soutenance, nous vous demanderons de bien vouloir vous connecter avant 8h50 (dernier délai).
Afin d’assurer la fluidité et le bon déroulement de la soutenance de la thèse, il est impératif que vous coupiez vos micros et caméras lors de la durée de la soutenance.
Notez bien que si vous souhaitez vous absenter temporairement lors de la soutenance, il est préférable que nous ne quittiez pas la visioconférence car le modérateur de la soutenance ne sera pas en mesure de vous accepter de nouveau.
Nous vous demanderons de vous déconnecter le temps que la délibération puisse se tenir et de vous reconnecter exactement 10 minutes après si vous souhaitez écouter l’annonce du résultat par le jury.
Pour information, la soutenance sera enregistrée.
Directrice de thèse
Mme Valérie MIGNON, Professeure des Universités
Membres du Jury
M. Olivier DAMETTE, Professeur des Universités
M. Emmanuel HACHE, Chercheur IFP Énergies nouvelles
M. Benoît LEGUET, Directeur général d’I4CE – Institute for Climate Economics
Mme Valérie MIGNON, Professeure des Universités
M. Philippe QUIRION, Directeur de recherche
M. Benoît SEVI, Professeur des Universités
Résumé
La question du financement des énergies renouvelables dans les territoires constitue aujourd’hui une problématique fondamentale des scénarii de transition énergétique. Selon les dernières estimations de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le rythme actuel du déploiement des énergies renouvelables devrait être multiplié par quatre d’ici 2030 afin d’assurer un futur moins carboné et compatible avec les objectifs en matière de réchauffement climatique. Cela repose principalement sur trois enjeux majeurs : i) la levée des obstacles administratifs, ii) la baisse des coûts de chaque filière et leur impact sur le coût global du mix électrique et iii) la mobilisation des financements nécessaires aux investissements dans les installations. Cette thèse s’intéresse ainsi aux problématiques liées aux financements des énergies renouvelables, à leurs déterminants et leurs barrières dans un contexte de transition énergétique. Afin de répondre à ces problématiques, nous nous intéressons dans un premier chapitre aux déterminants du déploiement du solaire photovoltaïque et ses interactions avec la croissance des prix du pétrole. L’estimation d’un modèle à seuil (Panel Smooth Transition Regression) sur un panel incluant les pays de l’OCDE et les BRICs, met en évidence le résultat suivant : une augmentation annuelle des prix du pétrole supérieure à 6,7 % tend à stimuler le développement des capacités en solaire photovoltaïque. Par ailleurs, les dotations factorielles des pays en énergies (le commerce extérieur d’électricité, la variation de la production pétrolière et les capacités en énergie nucléaire) sont également déterminantes, indépendamment du niveau des prix du pétrole et impactent négativement le déploiement du solaire photovoltaïque. Enfin, les politiques publiques de tarifs de rachat jouent un rôle prépondérant et ce, quelque soit le niveau de croissance des prix du pétrole. Dans un deuxième chapitre, nous analysons la valorisation par les marchés financiers de deux catégories d’annonces sur les rendements de l’action du groupe Total SE, l’une des principales entreprises pétrolières internationales et considérée comme l’une des plus diversifiées en matière d’énergie bas carbone. En recourant à la méthodologie des études d’évènements, nous mettons en évidence une réaction négative de la part des investisseurs suite aux deux catégories d’annonces qui concernent, d’une part, la stratégie climat du groupe et, d’autre part, ses activités amont (upstream). Toutefois, la réaction des investisseurs s’avère davantage négative dans le cadre des investissements liés à sa stratégie climat mettant en évidence, soit i) un manque d’actions de Total en faveur du climat, soit ii) une moindre sensibilité des investisseurs pour les activités bas carbone du groupe. Enfin, dans le dernier chapitre, nous nous intéressons au rôle joué par le financement participatif en France dans le développement des énergies renouvelables sur le territoire. En appliquant la méthodologie des choix discrets à un panel représentatif de la population française, nous montrons que les Français sont enclins à recourir au financement participatif afin de développer les énergies renouvelables en France, en particulier le solaire photovoltaïque, et favoriser ainsi la transition énergétique.
Mots Clés : énergies renouvelables ; changement climatique ; transition énergétique ; investissement ; énergies fossiles ; marchés financiers ; financement participatif