Elle se tiendra le jeudi 23 novembre 2023 à 13h30, à l’Université Paris Nanterre, bâtiment Pierre Grappin (ex bâtiment B) – en salle B016 (Paul Ricoeur).
Sous la direction de
M. Dramane Coulibaly, Professeur des universités, Université Lumière Lyon 2
Membres du jury
Jean-Louis Combes, Professeur des universités, Université Clermont-Auvergne (rapporteur)
Gilles Dufrénot, Professeur des universités, Sciences Po Aix (rapporteur)
Blaise Gnimassoun, Maître de conférences HDR, Université de Lorraine (examinateur)
Valérie Mignon, Professeure des universités, Université Paris Nanterre (examinatrice)
Résumé
L’intégration économique et régionale ne cesse d’être une question d’intérêt pour les économies africaines, qui multiplient les efforts pour y parvenir. A nos jours, la migration intra-africaine, représentant 83% de la migration totale du continent, constitue le principal pilier de l’intégration africaine. Quant au commerce continental, il est moins reluisant et représente seulement 15% des échanges totaux de la région. Cette thèse s’inscrit dans le cadre de cette intégration africaine et a pour objectif d’évaluer son impact par la migration intra-africaine sur trois aspects macroéconomiques qui constituent ses différentes contributions. La première contribution est une évaluation empirique de l’impact de la migration intra-africaine sur le taux de change réel du point de vue du pays de destination. La deuxième contribution, à l’aide d’un modèle théorique examine empiriquement l’effet pro-commerce des migrants intra-africains avec une dissociation des canaux de transmission et une analyse du rôle des unions monétaires dans cette relation. La dernière contribution, qui est aussi empirique, analyse l’effet de la migration sur la synchronisation des cycles économiques en Afrique.
Mots-clés : Migration intra-africaine; taux de change réel; structure démographique; transferts des migrants; compte courant; commerce intra-africain; union monétaire; synchronisation des cycles économiques.