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NOÉMI BERLIN

CHARGÉ(E) DE RECHERCHES

Thèmes de recherche

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  • arrow_right Microéconomie appliquée

Axe de recherche

    Comportements, Droits et Bien-être

HAL science ouverte

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2025-42

The effect of social norms on parents’ beliefs and food choices Evidence from a Lab-in-the-Field Experiment

Noémi Berlin, Tarek Jaber-Lopez, Moustapha Sarr

Résumé
Dans une expérience de type lab-in-the-field, nous étudions l’influence des normes sociales sur les croyances de 300 parents concernant la qualité nutritionnelle des aliments et sur leurs choix alimentaires. Nous utilisons un "3 × 2 between-subject experimental design" dans lequel nous faisons varier deux facteurs : 1-la norme sociale présentée aux parents, à savoir une norme descriptive (ce que choisissent les autres parents) versus une norme injonctive (ce que les autres parents approuvent), et 2-le destinataire des choix alimentaires effectués par les parents, soit leur propre enfant, soit un enfant inconnu. Les parents participent à un processus en deux étapes. Dans la première, nous recueillons leurs croyances sur la qualité nutritionnelle de différents aliments et leur demandons de composer un panier alimentaire sans information particulière. Dans la seconde, selon le traitement expérimental qui leur est attribué, ils reçoivent une information spécifique, puis répètent les tâches d’élicitation des croyances et de composition du panier. Nous constatons que seule la norme descriptive réduit significativement la surestimation par les parents de la qualité nutritionnelle des aliments. La norme injonctive améliore significativement la qualité nutritionnelle des paniers composés, tant pour les parents que pour les enfants. Enfin, la norme descriptive améliore significativement la qualité nutritionnelle des paniers destinés aux enfants uniquement lorsque les parents choisissent pour un enfant inconnu.
Mot(s) clé(s)
Normes sociales, choix alimentaires, croyances alimentaires, parents, enfants
2024-5

Gender Differences in Early Occupational Choices: Evidence from Medical Specialty Selection

Josep Amer-Mestre, Noémi Berlin, Agnès Charpin, Magali Dumontet

Résumé
Cet article analyse les différences de choix de carrière entre hommes et femmes dans un contexte où les appariements observés sur le marché du travail sont entièrement déterminés par des facteurs liés à l'offre : le mécanisme d'affectation des étudiants de sixième année de médecine aux postes d’interne (les Épreuves classantes nationales). Nous montrons qu'un homme et une femme qui font face aux mêmes opportunités d'emploi choisissent de leur plein gré des spécialités différentes. Les spécialités médicales choisies par les femmes sont moins bien rémunérées, moins exigeantes en termes de temps et moins compétitives. Pour comprendre ces différences et estimer dans quelle mesure elles peuvent s'expliquer par les préférences individuelles en matière d'attributs professionnels, nous menons une enquête auprès des futurs internes en médecine juste avant qu'ils ne choisissent leur spécialité. En utilisant à la fois une méthode de choix d'emplois hypothétiques et des préférences auto-déclarées, nous montrons que si des caractéristiques telles que les niveaux de salaires et les exigences temporelles ("hard job characteristics") ne réduisent que légèrement l'écart entre genres en matière de choix, des caractéristiques telles que les tâches quotidiennes, le contact avec les patients et volonté d'aider les autres ("soft job characteristics") jouent un rôle plus important dans la réduction de l'écart. Nous trouvons également des preuves suggestives d'un effet d'anticipation de la fertilité sur les choix de carrière des femmes. Nos résultats suggèrent que les préférences individuelles jouent un rôle déterminant dans l'explication de la ségrégation professionnelle liée au genre.
Mot(s) clé(s)
Ségrégation professionnelle liée au genre, Économie du genre, Marché du travail, Caractéristiques d'emploi, Propension à payer
2023-8

Levels of uncertainty and charitable giving

Noémi Berlin, Maria José Montoya Villalobos

Résumé
Cette expérience vise à étudier l'impact de l'incertitude et des attitudes envers l'incertitude sur les dons. Nous utilisons un jeu de dictateur modifié, où les dons reçus par les bénéficiaires (ONG environnementales) sont exposés à différents niveaux d'incertitude. Nous étudions le niveau des dons et élicitons l'aversion au risque, l'aversion à l'ambiguïté, l'insensibilité à la vraisemblance et le pessimisme. Nous cherchons à vérifier si différents niveaux d'incertitude (risque et ambiguïté) au niveau du bénéficiaire ont un impact sur les dons. Nous ne trouvons pas de différences entre les niveaux d'incertitude par rapport à l'absence d'incertitude. Nous constatons qu'un niveau "élevé" d'ambiguïté a un effet significatif et négatif sur le comportement altruiste par rapport à un environnement risqué ou de "faible" ambiguïté. Nous constatons également que l'effet du pessimisme dépend du niveau d'ambiguïté. Nous ne trouvons aucun effet de l'aversion à l'ambiguïté, de l'insensibilité à la vraisemblance et du pessimisme dans un environnement à " faible " ambiguïté sur le comportement altruiste. En revanche, en cas d'ambiguïté " élevée ", nous constatons un effet négatif du pessimisme sur les dons. Ces résultats suggèrent qu'il existe un seuil à partir duquel l'ambiguïté et les attitudes d'ambiguïté ont un impact négatif sur les dons.
Mot(s) clé(s)
Dons, incertituden comportement prosocial, attitudes face à l'ambiguïté
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