MARIA JOSÉ MONTOYA VILLALOBOS

Jeunes docteurs et ATER

Photo Maria José Montoya Villalobos
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  • Tél. professionnel

    0140977793

  • Bureau à Paris Nanterre

    G602

  • Axe de recherche

      Comportements, Droits et Bien-être

  • Thème(s)
    • Economie comportementale
    • Economie de l'environnement
    • Risque et incertitude
2023-8

Levels of uncertainty and charitable giving

Noémi Berlin, Maria José Montoya Villalobos

Résumé
Cette expérience vise à étudier l'impact de l'incertitude et des attitudes envers l'incertitude sur les dons. Nous utilisons un jeu de dictateur modifié, où les dons reçus par les bénéficiaires (ONG environnementales) sont exposés à différents niveaux d'incertitude. Nous étudions le niveau des dons et élicitons l'aversion au risque, l'aversion à l'ambiguïté, l'insensibilité à la vraisemblance et le pessimisme. Nous cherchons à vérifier si différents niveaux d'incertitude (risque et ambiguïté) au niveau du bénéficiaire ont un impact sur les dons. Nous ne trouvons pas de différences entre les niveaux d'incertitude par rapport à l'absence d'incertitude. Nous constatons qu'un niveau "élevé" d'ambiguïté a un effet significatif et négatif sur le comportement altruiste par rapport à un environnement risqué ou de "faible" ambiguïté. Nous constatons également que l'effet du pessimisme dépend du niveau d'ambiguïté. Nous ne trouvons aucun effet de l'aversion à l'ambiguïté, de l'insensibilité à la vraisemblance et du pessimisme dans un environnement à " faible " ambiguïté sur le comportement altruiste. En revanche, en cas d'ambiguïté " élevée ", nous constatons un effet négatif du pessimisme sur les dons. Ces résultats suggèrent qu'il existe un seuil à partir duquel l'ambiguïté et les attitudes d'ambiguïté ont un impact négatif sur les dons.
Mot(s) clé(s)
Dons, incertituden comportement prosocial, attitudes face à l'ambiguïté
2021-9

Green consumption: The impact of trust and pessimism

Maria José Montoya Villalobos

Résumé
Nous proposons un modèle de consommation de biens verts en incertitude, dans lequel nous considérons les biens verts comme des biens publics impurs et analysons la statique comparative de la consommation verte. Nous considérons que l’efficacité environnementale des biens verts est incertaine et nous modélisons donc l’incertitude grâce à des perceptions du risque, notamment la confiance (défini comme une croyance sur la véracité de l’information disponible) et le pessimisme/optimisme (qui représente l’estimation de probabilité du consommateur sur la réalisation du pire évènement possible lors de la consommation de biens verts). Nous étudions leur impact respectif sur la consommation de biens verts, et considérons des individus avec des croyances hétérogènes. Le pessimisme a un impact négatif sur la demande en biens verts, tandis qu’une augmentation de la confiance n’implique pas nécessairement une augmentation de la demande, elle va dépendre du niveau de pessimisme du consommateur. Nous déterminons l’impact de l’incertitude à l’équilibre et le niveau socialement optimal de contributions privées volontaires, en démontrant que la consommation verte diminue avec le pessimisme à l’équilibre. Tandis que, à l’optimum, une augmentation du pessimisme va diminuer les contributions individuelles pour les pessimistes et les optimistes. Nous trouvons aussi que la sous-optimalité de l’équilibre de Nash, en présence d’un bien public impur, n’est pas toujours vraie.
Mot(s) clé(s)
Biens verts, confiance, pessimisme, incertitude, bien public impur.
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