Sylvie Lecarpentier-Moyal, Georges Prat, Patricia Renou-Maissant, Remzi Uctum
- Résumé
- Nous proposons une analyse économétrique des effets d’annonce sur la volatilité intrajournalière de quatre actions du CAC40 : Alcatel, Axa, Renault et Société Générale. Les séries horodatées des cours boursiers et les données qualitatives d’événements sont respectivement extraites de SBF-Euronext et de Bloomberg. La composante journalière de la volatilité est estimée par un modèle FIGARCH tandis que la saisonnalité intra-journalière par la Forme Flexible de Fourier. Il ressort que les volatilités individuelles sont affectées par un effet de marché systématique, des effets-jours et des annonces concernant la conjoncture macroéconomique, les opérations financières et stratégiques et les résultats d’exercice, ces deux dernières événements relevant de la firme en question ou de ses concurrents. Les volatilités décrivent des réponses retardées et progressives avec des horizons de persistance allant de une à trois heures, suggérant que les agents n’accèdent que graduellement à l’information complète.
- Mot(s) clé(s)
- volatilité intra-journalière, mémoire longue, persistance des effets d’annonces