LÉONORE RAGUIDEAU-HANNOTIN

Jeunes docteurs et ATER

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      Macroéconomie internationale, finance, matières premières et économétrie financière

2022-7

The case of financial and banking integration of Central, Eastern and South Eastern European countries: A gravity model approach

Léonore Raguideau-Hannotin

Résumé
La motivation de cet article est de comprendre les déterminants de l'intégration bancaire des pays d'Europe Centrale et du Sud-Est membres de l'Union Européenne. Un fait stylisé commun est l'accroissement des vulnérabilités financières externes de ces économies depuis la période de transition post communiste, avec un large poids des créances bancaires transfrontières, particulièrement détenues par les pays de l'Union Européenne. En lien avec la littérature sur l'impact des flux bruts de capitaux sur la stabilité financière, nous cherchons à identifier dans un premier temps les déterminants historiques, géographiques et culturels de long terme des créances bancaires transfrontières dans le cadre d'un modèle de gravité financier bilatéral en panel. Puis nous identifions les facteurs domestiques, étrangers et globaux pouvant influencer les créances transfrontières dans un cadre gravitaire grâce à l'estimation d'une spécification à effets fixes bilatéraux. Nos résultats tendent à montrer l'importance des liens intra-européens comme facteurs de croissance des créances bancaires transfrontières, du fait de la significativité des variables de faible distance, d'histoire commune et d'appartenance à l'Union Européenne. Par ailleurs, nos résultats soulignent l'importance des facteurs environnementaux (étrangers et globaux) ainsi qu’un potentiel effet de dilemme de politique monétaire, avec un impact supérieur du facteur de liquidité globale par rapport à la stabilité du taux de change.
Mot(s) clé(s)
Modèle de gravité financier, créances bancaires transfrontières, Pays d'Europe Centrale et du Sud Est, Union Européenne, intégration bancaire, facteurs domestiques, facteurs globaux, UE
2021-20

Monetary autonomy of CESEE countries and nominal convergence in EMU: a cointegration analysis with structural breaks

Léonore Raguideau-Hannotin

Résumé
La motivation de ce papier est de comprendre les interdépendances existant entre les politiques monétaires conventionnelles menées par les pays CESEE membres de l'Union Européenne et par la zone Euro. Elles sont théoriquement renforcées par la convergence nominale à l’œuvre dans ces pays (et telle que mesurée par certains critères de Maastricht) et les trilemme et dilemme de politique monétaire. Pour autant, les pays CESEE en régime de change flottant ne sont pas candidats à l’adhésion au Mécanisme de Change Européen II, dernier stade du processus d’adhésion à l’Euro. La question de recherche posée se rapporte ainsi au degré d’autonomie des politiques monétaires domestiques par rapport à la zone Euro. La principale contribution de ce papier est de proposer une analyse de cointégration multivariée par pays des variables de politique monétaire domestique (augmentées des variables monétaires de la zone Euro et du taux de change), robuste aux ruptures structurelles caractéristiques des séries macroéconomiques de ces économie en transition. Nos résultats confirment la pertinence de cette modélisation à rupture pour la Bulgarie, la Hongrie et la République Tchèque. Le degré de dépendance monétaire est lié aux régimes de change, sans que cela soit vérifié pour la Croatie. La Pologne est le pays le plus autonome monétairement sur longue période et l'interdépendance entre la Roumanie et la zone Euro est mieux modélisée sans prendre en compte de rupture structurelle.
Mot(s) clé(s)
Pays d'Europe Centrale et du Sud-Est, Union Européenne, convergence nominale, cointégration, ruptures structurelles, autonomie monétaire, intégration, PECO, UE, UEM
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